L’examen clinique et radiologique «panoramique dentaire et Cone beam » peuvent parfois révéler un manque d’os ou de gencive pour la mise en place des implants dentaires dans les meilleures conditions.
En fonction de la localisation et de la morphologie du manque de tissu, différents types de greffe peuvent être réalisées :
Greffe osseuse
Défaut maxillaire : greffe du bas-fond sinusien ou « sinus lift »
Le manque d’os au niveau du maxillaire (mâchoire supérieure) est fréquent.
Une solution efficace est la greffe du bas-fond sinusien.
Réalisée le plus souvent sous anesthésie locale, cette intervention consiste en la mise en place d’un os de greffe synthétique au niveau du sinus maxillaire (le sinus maxillaire est une cavité vide surplombant vos dents de la mâchoire supérieure).
Ce biomatériaux est le plus souvent un os d’origine animale, débarrassé de tous les tissus vivants. Il ne reste qu’une trame minérale stérile au contact de laquelle votre sang va créer un nouvel os.
Après 6 à 8 mois de cicatrisation, si l’analyse radiologique (Cone beam) confirme la présence d’os, le ou les implants dentaires pourront être posés au niveau de la mâchoire supérieure.
Les suites opératoires seront soulagées par des médicaments qui vous seront prescrits lors de la consultation pré-opératoire.
Défaut mandibulaire : greffe osseuse d’apposition
Le manque d’os mandibulaire (mâchoire inférieure) pourra être résolu par des techniques de greffe osseuses dites « d’apposition » (ce type de greffe peut aussi être réalisé à la mâchoire supérieure en fonction de la situation)
Une lamelle osseuse est prélevée dans une zone précise de votre mandibule et est mise en place pour « augmenter » le volume osseux.
Cette intervention peut être réalisée sous anesthésie locale où générale.
Après 4 à 5 mois de cicatrisation, si l’analyse radiologique (Cone beam) confirme une cicatrisation osseuse de la greffe satisfaisante, le ou les implants dentaires pourront être posés au niveau de la mandibule.
Comblement alvéolaire
Après l’avulsion de la dent, une phase de cicatrisation de 2 à 5 mois est nécessaire pour la cicatrisation de l’os et la pose de l’implant.
C’est à l’issue de cette période que l’implant pourra être mis en place.
Cependant il est fréquent que cette phase de cicatrisation soit associée à une perte importante du volume osseux, notamment lorsque la dent à remplacer est auparavant fragilisée par une infection. Cette perte osseuse peut parfois aboutir à l’impossibilité de mettre en place l’implant, par manque d’os.
Pour éviter cela, nous pourrons vous proposer une technique qui permet de remplir la cavité osseuse laissée libre par la dent extraite, avec un biomatériaux qui va diminuer la perte osseuse post-extractionnelle.
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Cicatrisation rendant impossible la pose d’un implant dentaire
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Avec le biomatériaux dans l’alvéole, la cicatrisation permet la pose d’un implant dentaire.
Greffe de gencive
Une quantité suffisante d’os est nécessaire pour une bonne tenue de l’implant.
Cet os va être protégé par la gencive qui le recouvre. Il est donc nécessaire d’avoir une gencive d’une qualité suffisante pour protéger l’os qui soutient l’implant, pour obtenir les meilleurs résultats, aussi bien esthétiques que fonctionnels.
Dans les situations qui le nécessitent (manque d’épaisseur de la gencive), une greffe de gencive pourra être réalisée, avant, pendant ou après la pose de l’implant.
Cette intervention, est fréquemment réalisée. La gencive est prélevée soit au niveau du palais, soit autour de la dent de sagesse et replacée à l’endroit qui le nécessite.
Elle n’entraîne que peu de suites opératoires.